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Le tantrisme, la sexualité vécue comme une méditation

Dernière mise à jour : 16 avr. 2020

« Réduire le tantrisme à la sexualité serait une aberration », prévient Pierre Feuga, professeur de yoga et auteur de Tantrisme : doctrine, art, pratique, rituel (Dangles).


En effet, c’est sur le terreau fertile de l’hindouisme et du bouddhisme que le tantrisme est apparu en Inde, au VIIe siècle, comme un courant spirituel complexe.


Il propose la prise de conscience de notre unité fondamentale, du corps et de l’esprit, en relation avec l’univers, à tout instant et dans toutes les activités de la vie. Ce que Daniel Odier, auteur notamment de Tantra : initiation d’un Occidental à l’amour absolu (Pocket), qui l’a fait connaître en France, définit comme la « spontanéité de l’extase ».


Cette approche implique un apprentissage de notre double polarité, masculine et féminine, et l’acceptation de notre entière réalité, avec ses ombres et ses lumières. C’est la singularité du tantrisme que de n’être pas une philosophie du renoncement : « Il n’est plus nécessaire de fuir le corps pour trouver la paix, souligne Bernard Baudoin, auteur de Tantrisme, une voie de libération immédiate (De Vecchi), car le corps lui-même devient un temple sacré : le lieu de la béatitude. »


La sexualité est vécue comme une méditation où, grâce à des techniques de respiration et de relâchement du corps, chacun des partenaires peut ressentir un sentiment d’unité profonde avec lui-même et avec l’autre. Pour être complet, l’orgasme ne saurait donc être strictement génital, et les hommes sont incités à l’atteindre sans éjaculation. Il ne s’agit plus de la maîtriser, mais de parvenir à l’oublier.

(source : psychologie.com)


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